mardi 13 Heshvan 5786 י``ג חשון ה-תשפ``ו 04 novembre            
            
         
          
          
         
          
            
        
   
           
          
           
          
         
          
             
            
           
          
         
          
          
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        Visite de Saint Jean d'Acre, Acco avec guide privé. 
        Saint Jean d'Acre ou Acco. 
        Par David Mansour de Tiyoul-Tov. 
          
             
         
        Lors de votre prochain passage dans 
          les régions du nord d'Israël, la petite ville côtière d’Acco est une 
          étape indispensable. Acco, ou St Jean d’Acre telle que nommée par les 
          Croisées, est aujourd'hui une citée modeste mais reste pourtant dotée 
          d'un passé glorieux de 4 000 ans d'histoire! 
         
          D'après des découvertes archéologiques, la citée d'Acco date du deuxième 
          millénaire avant l'ère vulgaire. On a retrouvé aussi des papyrus égyptiens 
          datant du 19ème siècle av. l'ère vulgaire décrivant les routes, terrestres 
          et maritimes, pour Acco. Puis environ 600 ans plus tard, dans le livre 
          de Josué (19,30), on cite la ville d'Oumma - qui est en fait Acco - 
          en tant qu'héritage de la tribu d'Acher. Héritage bien sûr à conquérir 
          aux Cananéens. Cette entreprise n'est pas entièrement achevée d'après 
          le livre des Juges (1,31). Il faudra encore patienter près de 400 ans 
          pour que le Roi David en fasse un bastion totalement juif du royaume 
          d’Israël. 
         
          Successivement assyrienne, égyptienne, grecque 
          et romaine, Acco se développe, au gré des investissements effectués 
          pas ses envahisseurs. Ainsi, ce sont les Romains par exemple, qui améliorèrent 
          et élargirent le port aux eaux profondes. 
         
          Par la suite, Acco subit d'autres dominations : byzantins, arabes et 
          croisés. Ceux-ci rebaptisent la citée sous le nom de St. Jean d'Acre, 
          du fait que L’Ordre Hospitalier de Saint-Jean de Jérusalem s'installe 
          à Acco. Cette organisation, sorte de « médecins sans frontière » version 
          religieuse et prosélyte, construit, avec l'Ordre des Templiers, un ensemble 
          important d'hospices, s'ordonnant autour d'une vaste cour centrale à 
          ciel ouvert d'une superficie d'environ 4 500 mètres carrés, ainsi que 
          des tunnels pour échapper aux attaques. L’ensemble eut l’occasion de 
          démontrer son efficacité et sa discrétion, et ne fut d’ailleurs retrouvé 
          qu’en 1994 ! 
             
          Durant cette période, la communauté juive de la citée s'agrandit. En 
          1165, le Rambam, Maimonide, monte en Israël par le port d'Acco et il 
          y réside même durant 6 mois, avant de descendre s’installer en Egypte. 
          En 1211, la Alya des Baalé Tossaftot d'Europe redynamise la communauté 
          par l’arrivée massive de quelque 300 étudiants et directeurs d’école 
          talmudiques venus y installer leur yéshiva. Certains de ces Rabanim 
          étaient en correspondance perpétuelle avec Rambam. Le Ramban, Nah'manide, 
          vivra lui aussi quelques temps à Acco. Malheureusement, cette vie idyllique 
          ne durera même pas un siècle puisqu'en 1291, les Mamlouks envahissent 
          le pays, et la communauté se disperse. 
         
          A partir du 16ème siècle, c'est l'empire Ottoman qui domine la Terre 
          d’Israël. Le culte y est plus facilement « toléré », et de nouveau, 
          des géants de la Thora passent par Acco. L’un d’eux, Rabbi H'aïm Ben 
          Attar, plus connu sous le nom du "Or ah'aïm ", en 1741, y 
          fonde sa yéchiva "Knesset Israël", pour environ un an. Par 
          la suite il monte à Jérusalem, y réinstalle sa yéchiva, et décède subitement 
        presque dans la foulée à l’âge de 47 ans.  
         
          En 1743, Rabbi Moshé H'aïm Luzzatto, le Ramh'al, amère au port d'Acco. 
          Il fuit les poursuites de Rabbins d'Italie et d'Hollande, pour ses écrits 
          très profonds sur la Kabbale. En revanche, à Acco il se sent en sécurité, 
          les Juifs lui valent un grand honneur. (D'ailleurs, on peut visiter 
          aujourd'hui sa synagogue "Ohel H'aim", avec de magnifiques 
          décorations italiennes, rue parah' a din). Une épidémie particulièrement 
          dévastatrice eut malheureusement raison de lui ainsi que de sa famille 
        à peine 4 ans après son arrivée. 
        En 1799, Napoléon s'en prend à Acco dans sa marche contre l'empire turc 
          et l’assiège pendant trois long mois, en vain. Le responsable de cette 
          déroute est le bras droit de l’officier Turc en charge d’Acco, fin stratège 
          et Juif de son état : H’aïm Perah’i. A coups incessants de canons montés 
          sur les remparts de la cité - canons que l’on peut encore voir aujourd’hui 
          - il repousse ainsi l’armée napoléonienne. 
        Au début du mandat britannique (1920), Acco ne compte qu’une centaine 
          de Juifs sur une population totale de 6,500 personnes. Ce n'est qu’en 
          1924, avec l'Alya de l'écrivain et poète H’aïm Nah'man Bialik et la 
          4ème Alya en Erets Israël que la population juive connaît une véritable 
          croissance.  
        Pendant cette période, la forteresse 
          d’Acco est une prison que nous qualifierons de « politique ». A la toute 
          fin des années 20, avec la création de l’Irgoun, une partie du Yishouv 
          décide de ne pas se limiter à une stratégie de défense à l’égard des 
          pogroms menés par les arabes et prône des représailles. Le charismatique 
          dirigeant sioniste, Zeev Jabotinsky est emprisonné un temps à Acco, 
          de même que Schlomo Ben Yossef, jeune membre de l’Irgoun et du Bétar, 
          qui y sera pendu en 1938 pour avoir attaqué un autobus arabe. 
          
        En effet, Ben Yossef, aidé de deux autres 
          membres de l’Irgoun (Schein et Zurabin respectivement condamnés à la 
          perpétuité et à l’internement psychiatrique), décide de répondre à l’attaque 
          arabe menée quelques jours plus tôt contre des villages juifs de la 
          région. Ils lancent un engin explosif contre un autobus arabe reliant 
          Acco à Safed. La bombe n’explose pas et les protagonistes se cachent 
          dans une grotte que l’on appelle des lors « la grotte de Ben Yossef 
          ». Trouvés par les Anglais, les militants sont condamnés après un simulacre 
          de procès. Ben Yossef déclarera : Je suis fier d’être le premier Juif 
          à aller à la potence en Palestine. 
             
          Il repose aujourd’hui non loin à Rosh Pina, cet attentat, cette déclaration 
          et cette sentence mèneront à la démission de Jabotinsky de la direction 
          de l’Irgoun. 
         
          La forteresse d’Acco voit défiler de nombreux membres 
          de l’Irgoun, de sorte qu’en 1947, la prison est attaquée par un commando 
          qui libère une trentaine de prisonniers. Cette attaque, d’un culot inouï, 
          et à la réussite spectaculaire, représente pour beaucoup « le début 
          de la fin » du mandat britannique en terre d’Israël. Ce jour là, le 
          nain a fait vaciller le géant, et lui a mis un genou à terre. 
         
          Dans les années cinquante, la ville, comme toutes les régions éculées 
          du nord voit affluer les communautés séfarades arrivées en Israël 
          suite à la décolonisation. Parmi eux, une communauté de Juifs de Tunis 
          construit une merveilleuse synagogue "Or a Tora", encore aujourd’hui 
          dans un remarquable état d’entretien. Sa spécificité la rend unique, 
          elle est entièrement décorée de mosaïques décrivant des scènes bibliques, 
          ornant les murs intérieurs et extérieurs de l’édifice. 
         
          
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